Giuseppe manzzini
Après des études de droit et une licence de philosophie en 1827, Mazzini commence à affirmer, contre le pouvoir en place, que la « patrie d’un Italien n’est ni Rome, ni Florence ou Milan, mais l’Italie tout entière ». Il adhère à la charbonnerie, une association secrète à objectifs politiques, pour conforter ses idées et mettre en place un plan d'action. Mais il est poursuivi par la police piémontaise pour ses idées et activités, ce qui lui vaut d'être emprisonné à Savone.
En 1831, réfugié à Marseille, il fonde le mouvement "Jeune Italie" (Giovine Italia), dérivé de la Charbonnerie et inspiré par le socialisme. La devise de ce mouvement est "Dieu et le Peuple", et sa base politique est la volonté d'unir les différents royaumes d'Italie en une République démocratique. Mazzini pense également que l'Italie doit prendre la tête du mouvement de régénération de l'Europe, alors en grande partie sous domination de souverains très autoritaires. Il proclame le principe de l'égalité de tous les peuples.
Le Piémont le condamne au bannissement perpétuel, et la police française de Louis-Philippe le pourchasse. L'échec d'une tentative d'invasion du Duché de Savoie lui vaut d'être condamné à mort par contumace par le Piémont. En 1834, il se réfugie en Suisse où il crée le mouvement "Jeune Europe" (Giovine Europa), destiné à regrouper les divers mouvements nationaux européens (irlandais, grec, polonais etc.).
En 1837, il se fixe à Londres d'où il demande au pape Pie IX de prendre la tête d'un mouvement pour l'unité de l'Italie. En 1835, il publie Foi et avenir, et en 1837, Devoirs de l’Homme. Il tente de