Ali Mouhamed
L’ouvrage traité ici est : La ville émiettée. Essai sur la clubbisation de la vie urbaine
PUF, collection « La ville en débat », 2011, 288 pages écrits par CHARMES Éric.

Mots-clés : ville-émiettement-club-clubbisation-urbain-periurbanisation-communes-exclusivisme-élus locaux-gouvernance-collectivités locales- métropole

Résumé :

CHARMES Éric est un spécialiste du périurbain, dans son ouvrage il traite non pas de la ville dans son ensemble, comme nous laisserait comprendre le titre, mais seulement des territoires périurbain. L’INSEE insiste donc que pour qu’une commune soit périurbaine il faut que « la zone bâtie principal soit séparée du pole urbain dont elle dépend par une bande non bâtie d’une largeur de 200 mètres. » ensuite il faut que « au moins 40% des actifs occupent un emploi situé hors de la commune et dans une ou plusieurs aires urbaines » (p10). Mais cette définition est trop restrictive et l’auteur propose de considérer comme périurbain toute personne habitants dans un village et travaillant dans une métropole.
En opposition à l’étalement urbain l’auteur propose « l’émiettement urbain »un émiettement qui peut s’observer a trois niveaux, politique, paysager et social. Cet émiettement est la cause du changement de rapport des habitants à leur commune. L’auteur s’appuis notamment sur l’exemple des Gated communities aux Etats Unies, car il pense que l’émiettement favorise l’apparition de « clubs résidentiels périurbains ». Un problème peut se poser, c’est le problème du développement de la solidarité entre les communes si on a un tel phénomène de clubbisation.
Le premier chapitre nous parle de la périurbanisation en France depuis l’exode rural et nous propose aussi une analyse de l’évolution des espaces ruraux périurbains et de ses communes en Quatre étapes. Ce chapitre va aussi permettre a l’auteur de montrer les deux caractéristiques des périurbains français qui sont l’émiettement du périurbain et son absence d’homogénéité