Globalisation financiere: la faute des banquiers?
Résumé :
La comptabilité nationale est avant tout un instrument de mesure au service de I’Etat mais, si elle est bien adaptée à l’étude des problèmes macro-économiques ? Elle demeure insuffisante pour aborder certains aspects pourtant fondamentaux de la vie d’une nation. C’est ainsi qu’il est difficile à partir des seuls comptes nationaux de mesurer l’effort que le pays consacre a certaines activités marchandes et non marchandes. En effet, les administrations, Les entreprises et les ménages apportent leur contribution en tant que financeurs ou producteurs de services d’une manière qui n’est pas toujours enregistrée en tant que telle dans les comptes que fournit la comptabilité nationale. C’est pour combler cette lacune que nous proposons dans le cadre de notre communication, les comptes satellites dont l’objectif est de décrire et d’analyser des domaines correspondant à des préoccupations de ka collectivité tout en respectant une double contrainte : - produire des statistiques comptables à celles des comptes nationaux, - maintenir un niveau de cohérence des estimations retenues comparable à celui de la comptabilité nationale. Contrairement au cadre central de la comptabilité nationale, les comptes satellites ne sont guidés par aucune théorie économique et leur orientation est essentiellement statistique. Ils sont avant tout destines à aider les gestionnaires des domaines concernes en leur fournissant des statistiques adaptées a leurs besoins. C’est dans ce courant d’analyse que se situe notre communication dont l’objectif est de montrer que la comptabilité nationale doit rester au centre de l’information économique et sociale qui constitue de nos jours une ressource indispensable au processus de développement dans toutes ses dimensions. Notre communication sera articulée autour de deux points suivants : Le premier point sera consacré a la présentation des comptes satellites