Une confusion qui vaut la vie.

Je me présente, je m'appelle Annabelle, je suis peintre depuis mes 20 ans. Aujourd'hui, j'expose mes nouvelles peintures sur lesquelles je travaille depuis deux mois. J'espérais que cette fois, j'allais arriver à en vendre quelques-unes pour pouvoir au moins garder mon appartement.
Les gens arrivaient par petits groupes mais ne restaient pas plus de cinq petites minutes, pourquoi?Peut-être parce que ce n'était pas assez bien pour eux, je voyais bien qu'ils venaient d'un milieu plus aisé que moi.
J’allai donc voir trois personnes qui restaient à discuter sur un des tableaux et leur demanda se qu'ils en pensaient. Ils me dirent tout d'abord qu'ils étaient assez déçu du choix des couleurs, qui ne s'accordaient pas du tous mais que le tableau aurait pu dégager beaucoup d'émotions en soit. Je les laissa repartir puis ferma la galerie car je ne voyais plus de visiteur arriver. Ce fut une courte journée, sans bonne nouvelle à la clef.
Je retournais chez moi, dans mon appartement presque vide. J'avais chaud, trop chaud pour le temps que je voyais, gris et nuageux. Pour me détendre je voulus prendre un café bien corsé mais la cafetière ne voulu pas s'allumer, alors je pris l'initiative de la préparer. Les fils étaient tous débranchés. Dans l'énervement, je rebrancha les fils et ne voyant pas la différence je les remis au hasard et rebrancha la cafetière pour voir si sa marchait bien. Je vis une étincelle, très foncé puis je sentis une violante douleur m’envahir. Je ne pouvais plus me tenir debout, je tombais par terre, me cognais la tête et perdu connaissance. Je suis daltonienne !