Gncac stio
Quand, lors de la vague de dénationalisations de la fin des années 80, l’Etat met en vente GNCAC[2], l’entreprise est au bord du dépôt de bilan. Jean-Paul Belfils et un associé congolais[3], occulte mais dont le nom est tout de même cité dans le texte produit sur le net, s’en portent acquéreurs pour un franc symbolique.
En quelques années les deux hommes vont faire de GNCAC une société florissante au capital de 500 millions de FCFA avec un effectif de 350 personnes.
Il est bien rare qu’on acquière une entreprise pour ne pas la développer, mais d’après le texte en ligne, GNCAC serait une entreprise totalement incompétente qui ne doit son essor qu’à son pool de sous traitants qu’elle escroquerait, à ses accointances avec le pouvoir qui lui fait obtenir des contrats par complaisance et par la corruption active qu’elle pratiquerait à grande échelle.
Le contentieux
En Juillet 2008, GNCAC se voit attribuer par ENI-Congo un contrat important pour remplacer un pipe line. A la requête d’ENI, l’attributaire sous-traite les travaux, à STIO (Société de Tuyauterie Industrielle et Ouvrages)[4]. Le chantier, peut-être mal préparé par GNCAC cafouille, les travaux commencent avec un retard important. Le 4 décembre 2008, un des employés de GNCAC prend l’initiative personnelle de faire franchir une rivière à une pelle mécanique louée par STIO. L’opération réalisée en fin de journée de travail et sans le moindre respect d’une quelconque procédure vire au cauchemar, la barge bascule et l’engin se retrouve au fond de la rivière. Il faudra attendre jusqu’au 30 avril 2009 pour l’en retirer.
Il semblerait que GNCAC ait négligé de prendre les assurances qui lui étaient imposées