EN ATTENDANT GODOT

Intro : En attendant Godot est une pièce de théâtre composé de 2 actes, de Samuel Beckett. Cette pièce a été édité à Paris au Editions de minuit en 1952. Durant tout le long de la pièce, Vladimir et Estragon, présentés comme 2 clochards, attendent un autre personnage : Godot. Ils ne savent ni qui il est, ni quand il viendra, ni ce qu’ils souhaitent de lui mais simplement qu’ils doivent l’attendre. Ainsi, pour faire passer le temps, ils engagent une conversation à bâtons rompus où se succèdent, plaintes, évocation de souvenirs, diverses interrogations, petites chamailleries et même quelques rencontres sans autres objectifs que de faire passer le temps.

SIPP1 : Les caractéristiques d’une scène d’exposition (important des didascalies)

I. La présentation d’un lieu
IA : A première vue, il y a un lieu
(Première didascalies : « première route à la campagne avec arbre »
Beckett est loin d’être un classique : Lieu qu’il présente est très indéfini.
Il n’y a aucune précision, une « campagne » = très vague
+ Route mène souvent à un endroit, ici rien de préciser
+ « un arbre » souvent il n’y a pas qu’un arbre mais plusieurs le long d’une route ( porte à confusion
IA2 : Ce lieu ouvre d’autres horizons, il n’est pas fixé,
Dans l’acte II, Estragon parle de « compartiment » qui fait référence au train ( l’image du voyage de la vie est ici imposée
+ Impossibilité pour le lecteur et même pour les protagonistes de se repérer dans l’espace « par là » « sans gestes »
IA3 : Bien que mal définis, il y a un élément fixe : l’arbre = un pilier auquel se rattacher
« il n’y a rien, il y a un arbre » ( nbx connotations
( Fait référence à l’arbre de la Genèse, arbre biblique « arbre de connaissance du bien et du mal » ou « arbre de vie » selon d’autres. Ici : arbre de vie ou de mort si vie = très faible « ne porte que quelques feuilles » + incapable de donner la mort, mène à une certain confusion entre le monde de la vie et celui de la mort

II. Le