Goffman la stigmatisation
« Il présente un désaccord particulier entre les identités sociales virtuelles et réelles. » p. 12
Le stigmate nait de la représentation qu’on va s’en faire, il est lié à des stéréotypes.
Un individu affligé d’un stigmate est donc un stigmatisé, qui s’oppose aux autres que Goffman appelle les normaux. C’est aux interactions dites mixtes, entre stigmatisés et normaux, que l’auteur s’intéresse dans cet ouvrage.
Nous allons voir plus concrètement les trois types de stigmate repérés par Goffman. Les monstruosités du corps. Il s’agit de stigmates corporels comme le handicap physique, les troubles de la vision ou encore les défauts du visage ou du corps. Les tares de caractère. Ce sont des stigmates tenant au passé de l’individu ou/et à s personnalité. On peut trouver dans cette catégorie les anciens malades mentaux ou les personnes alcooliques. Les stigmates tribaux. Il s’agit de tout ce qui peut être transmis de génération en génération, comme la nationalité ou la religion.
Si l’on s’intéresse à l’attitude des normaux face aux stigmatisés, on voit qu’il existe des pratiques de discrimination. Il arrive alors que l’individu ressente de la honte et du mépris de lui-même en l’absence de groupe de référence dans lequel il pourrait s’inscrire.L’auteur s’interroge sur comment le stigmatisé réagit à sa situation. Parmi les réactions possibles, il y a la tentative de correction directe du stigmate. Les stigmatisés sont alors prêts à aller très loin, et on note parfois un recours aux charlatans. Dans ce cas de figure, il y aurait une tendance à la victimisation du stigmatisé. Les stigmatisés peuvent aussi essayer d’améliorer indirectement leur condition, en essayant