Les masques
La transmission aéroportée désigne 2 mécanismes de transmission :
-­‐ transmission gouttelette
Gouttelettes de salive ou de sécrétions des voies aériennes supérieures émises lors de la toux, la parole, l’éternuement par un sujet infecté
Entrent en contact avec les muqueuses ORL et/ou oculaire
-­‐ transmission aérienne
Véhiculés par des flux d’air sur de longues distances
Inhalés par l’hôte

Deux types de masques existent :

I.

Les masques de soins ou de type « chirurgicaux »

Objectif: piéger les gouttelettes de salive ou de secrétions des VAS lors de l’expiration de celui qui le porte
- porté par le soignant : il protège le patient, le champ opératoire ou le matériel
- porté par le patient contagieux : il protège son entourage
Par ailleurs, il protège celui qui le porte
- contre un risque de projection de liquides biologiques, s’il comporte une couche
« dite imperméable », associé à un écran ou des lunettes de protection : précautions standard
- en général d’une infection transmissible par voie « gouttelettes» : précautions gouttelettes Testée de l’intérieur vers l’extérieur: sens de l’expiration

II.

Les masques de protection respiratoire

Objectif: protéger celui qui le porte contre l’inhalation d’agents infectieux transmissibles par voie « aérienne ».
Il le protège aussi lorsqu’il existe un risque de transmission par voie « gouttelettes ».
Testé dans le sens extérieur vers intérieur : sens de l’inspiration
Pour une réelle protection : former les utilisateurs
- Mettre en place correctement le masque :

1

Placer les élastiques
Serrer le pince-nez
Bien l’emboiter sous le menton
- Vérifier que le masque est bien ajusté :
Obturer la surface filtrante avec les mains
Inhaler lentement et vérifier que le masque tend à s’écraser
S’il est possible d’inhaler facilement, le masque fuit
- Une fois le masque placé, ne plus le toucher
- Retrait du masque
Durée d’efficacité́ : en général 8h