Golden gate
Des connexions via des bacs existaient déjà vers le nord et l’est, avant la construction de ponts routiers comme le Golden Gate Bridge ou le Bay Bridge qui lui est contemporain[N 2]. Cependant, ces derniers étaient toujours saturés et rendaient la circulation des marchandises très limitée en comparaison de ce que la construction d’un pont routier permettrait de transporter en direction d’autres villes de Californie comme Los Angeles ou Oakland.
Mais il devenait de plus en plus nécessaire de construire un pont, ce que l’entrepreneur Charles Crocker envisageait déjà en 1872[3].
L’idée d’un pont qui traverserait le Golden Gate apparut pour la première fois dans un article du New York Times[4] en 1916.
Le nom de la structure fut choisi en 1927, lorsque M. M. O’Shaughnessy, ingénieur de San Francisco mentionna pour la première fois le Golden Gate Bridge, en référence au détroit qu’il devait traverser[5].
Pour pouvoir mener à bien un tel projet, il fallait un génie du bâtiment. Un seul homme répondit à l’appel : un ingénieur d’origine allemande résidant à Chicago, Joseph Strauss.
Pourtant, bien que ne possédant aucune expérience dans le domaine des ponts suspendus, il suggéra de retravailler les plans afin de faire du Golden Gate Bridge le pont suspendu le plus complexe, et surtout le plus long jamais construit. Avec un budget équivalent à dix-huit millions d’euros actuels,
Le pont, qui constitue aujourd’hui une véritable passerelle au-dessus du détroit du Golden Gate, a suscité un vif débat lors de sa construction.
Malgré la nécessité pour la ville d’ouvrir une voie de communication vers le nord, Joseph Strauss dut faire face à de