miche féminin
Pain d’une grosseur moyenne, pesant une livre ou plus.
Nous avons encore pas mal de pain de seigle à manger, et la miche quotidienne est dure à pétrir. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
Pendant qu’elle disposait les bols et qu’elle tirait de la huche la bonne miche de pain bis, mon compagnon lui demanda : […]. — (Octave Mirbeau, Le Père Nicolas, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
(Populaire) Fesse (généralement au pluriel).
Elle a de magnifiques miches, elle a de belles fesses.
On a eu chaud aux miches, on a eu chaud aux fesses, on l’a échappé belle.
Gare à tes/vos miches, gare à tes/vos fesses.
Synonymes[modifier]
→ voir fesse
Expressions[modifier]
Il vaut mieux courir à la miche qu’au médecin, avoir un bon appétit est signe de bonne santé.
Dérivés[modifier]
michette, michotte, petite miche michon Apparentés étymologiques[modifier] miette Traductions[modifier]
Enrouler
Gros pain.
Allemand : Brot (de), Laib (de)
Anglais : loaf (en)
Hébreu ancien : פַּת (*)
Tchèque : bochník (cs)
Enrouler
Fesses.
→ voir fesse

Références[modifier]
TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé (1971-1994) (miche)
Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (miche), mais l’article a pu être modifié depuis.
Ancien français[modifier]

Étymologie[modifier]
Du latin mica (« miette »).
Nom commun[modifier] miche /Prononciation ?/ féminin
Miette.
Miette, objet de peu de valeur.
Dérivés[modifier]
michete michot Apparentés étymologiques[modifier] mie miette
Dérivés dans d’autres langues[modifier]
Français : miche
Références[modifier]
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du ixe au xve siècle miche 1881, édition de Paris, 1881-1902, F. Vieweg
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