Gone, baby, gone.
Comme une envie de quitter cette vie détraquée et de recommencer ailleurs. Je suppose qu'un jour ou l'autre, on a tous envie et besoin de partir, non ? Ou de pardonner et d'oublier : deux mots qui résonnent et me raisonnent. Je claque la porte, valises à la main, et je pars, pour y voir plus clair. Tu m'as donné l'impression d'être devenue aveugle avec tes fumées de mensonges.
C'est dans ces passages à vide qu'on peut se demander ce qu'il fout ton putain de Dieu. Qu'il soit Musulman, Chrétien ou Hindouïste, ce salopard n'est et ne restera qu'une sublime illusion. Je pensais pourtant l'avoir trouvé la dernière fois : traînant dans les rues, une dernière clope à la main. La voilà, ta putain d'illusion.
"I'm so tired of playing." On joue cartes sur table ? Tu peux enlever le masque, chéri, la petite poupée a gagné. Et dire que j'étais désireuse de... Non, cela n'aurait été qu'un plaisir éphémère sur une musique de Portishead. J'en ris mais c'est quand même triste la manière dont je me suis faite avoir, tu ne trouves pas ?
Je m'amusais souvent à comparer la vie à une recherche d'or : on ne gardait que les pépites, le reste on le foutait dans la boîte de Pandore. Aujourd'hui ? J'en ai ma claque de te sourire. J'ai décidé de ne prendre que le mauvais : les cailloux, le faux, la terre... Tout. Pour pouvoir te jeter toute cette merde à la gueule. Parce qu'en fin de compte, c'est bien la seule chose que tu