Gouaix à travers les Mémoires de Claude Haton1, 1555-1582. Les citations précises du texte sont en italique, l'orthographe modernisée, sinon nous résumons le texte d'Haton. année 1555 : le Suffragant convoque à Gouaix les prêtres des paroisses environnantes, il s'agit de
« Philippe Musnier, évêque de Philadelphe2 », envoyé par l'archevêque de Sens (dans le cadre d'une enquête menée dans tout le diocèse). Sont convoquées les « paroisses de Sourdun, du Mériot, de
Melz, Hermé, Chalautre-la-Petite, …afficher plus de contenu…

Sitôt arrivés ils cherchent les gens d'église, qui leur échappent mais ne peuvent sauver leurs biens, ainsi Messire
Nicole Chancenetz « y perdit plus de cent cinquante écus en meubles comme en linge, étain, bois, fagots, blé, grain et vin, et ne demeura en son logis que les parois ». L'église est « saccagée et pillée et démolie par le dedans, les ornements emportés, les livres déchirés, les images6 et verrières toutes rompues et brisées. » Un prêtre nommé Messire Jehan Dargent n'échappe à la mort qu'en changeant de vêtements et « contrefaisant le vacher, chassait les vaches devant lui. » Les Huguenots …afficher plus de contenu…

»9 année 1576 : en février arrive la compagnie du frère de la reine. Les fourriers arrivent à Gouaix pour préparer le logement des troupes au moment où les habitants travaillent à leurs murailles, ces derniers, fatigués des exactions des hommes de guerre, refusent toute liste pour accueillir les soldats et chassent les envoyés avec des menaces. Ayant appris cela, deux jours plus tard la compagnie de
M. de Vaudémont s'en va « reconnaître la ville et cité de Gouaix, le 22e jour du dit mois, qu'ils prirent au dépourvu et y entrèrent, bien qu'il eût deux hommes de garde à la porte, ils avaient