Goût et dégoût
François-Xavier Messerschmidt. Cette œuvre est singulière. Au lieu d’associer l’art à la délectation, on montre une grimace qui exprime le dégoût.
On va s’intéresser à la dimension du dégoût et en faire un sentiment qui relève de l’esthétique.
Film de Salvador Dali : Un chien andalou. Louis Bunuel et Dali s’intéressent à la façon dont on s’intéresse à l’image. Ce désir est très contemporain et est dans la volonté de rompre dans une esthétique classique.
On va s’intéresser à ce que comment la laideur peut être source de plaisir.
Histoire du bon goût : La notion de goût au 17è-18ème
Le goût est la capacité de juger de la beauté d’une œuvre d’art. Avoir du goût c’est avoir la qualité de juger l’esthétique.
Avant cette capacité tenait à des canons (des modèles). Ce qui était représenté comme le bon goût était ce qui obéissait à un idéal esthétique.
Les Académies vont contrôler les règles du bon goût.
Or avec le 18ème, on voit apparaître un courant qui est le courant moderne. Les anciens obéissent au modèle du bon goût venant de l’Antiquité et les Modernes veulent des œuvres d’art à l’image de leur temps.
Au lieu que le sujet d’un récit soit la mythologie antique, le plaisir est ici de reconnaître un modèle. Or les modernes vont affirmer que la beauté se trouve dans l’inconnu ???
Perrault (les contes de Perrault : le petit Poucet…). Ces contes sont modernes et étaient considérés comme étant sans valeur car les gens ont pensé que c’était pour les enfants uniquement.
Ce qui est destiné aux enfants et qui est normalement dévalorisé par le bon goût, va en fait suscité un double plaisir : découvrir ce que l’on ne connaissait pas tout en explorant l’univers psychique de l’enfant.
Ces contes vont amener un renouvellement de la littérature.
Ce mvmt des modernes va amener une réflexion sur ce qui est à l’origine de la beauté et donc du plaisir de ce qui naît du beau. Ce sont les Allemands qui vont amener cette idée d’esthétique et qui va