Grèves aéroporuaire
Dans un arrêt en date du 2 février 2006, la Chambre sociale de la Cour de cassation a défini la grève comme la cessation collective, concertée et totale du travail en vue de présenter à l'employeur des revendications professionnelles.
Le droit de grève demeure aujourd’hui l’un des droits fondamentaux les plus controversés. De plus, la grève est l’expression d’un rapport de forces. Elle vise à faire céder l’employeur qui peut être une entreprise privée ou l’État en lui faisant subir un manque à gagner économique ou un préjudice en lien avec sa mission, de ce fait, elle demeure un rapport de forces qu’il est très difficile de canaliser juridiquement.
Pour en revenir à cette grève aéroportuaire, elle avait mis en lumière les conditions de travail très pénibles des agents de sûreté assorties de salaires de misère, et cette loi n’a fait que rajouter une couche en décidant d’entraver le droit de grève des salariés déjà soumis à une forte pression patronale. D’une façon générale elle joue en leur défaveur.
Pour les syndicats de l’aéroportuaire, la grève jouait plutôt sur un effet de désorganisation que sur le nombre de gréviste, chose qui déstabilise l’entreprise et permet d’obtenir gain de cause.
Mais il faut aussi souligner que depuis quelques années, les français ont plus souvent recours à des habitudes détestables qui relèvent des grèves illicites (interdites par la loi) telles que la séquestration ou le blocus des locaux. Habitudes qui paraissent sans doute naturelles pour nous mais qui sont extrêmement choquantes vues de l’extérieur.
Concernant la proposition de loi dite «relative à l’organisation du service et à l’information des passagers dans les entreprises de transport aérien », elle ne fait que reprendre la loi sur le service garanti adopté en