Gracian heros
Le héros
BeQ
Baltasar Gracián
Le héros traduit de l’espagnol et présenté par Joseph de Courbeville
La Bibliothèque électronique du Québec
Collection Philosophie
Volume 1 : version 1.0
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Titre original :
El heroe
La traduction du Héros de Joseph de Courbeville a été publiée pour la première fois à Paris, en 1725, par les Éditions Noël Tissot.
Image de couverture : Baltasar Gracián (retable conservé à Graus).
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Le héros
(Éditions Gérard Lebovici, Paris, 1989.)
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Préface1
Le Héros est le premier de tous les ouvrages de
Gracián, c’est-à-dire et de ceux que nous avons de lui et de ceux qui nous manquent, lesquels sont en plus grand nombre qu’on ne l’a peut-être cru jusqu’ici. Amelot n’a point appris au public ces pertes considérables, bien que, dans la Préface de L’Homme de cour, il prétende donner une liste complète de toutes les œuvres de son auteur. Il n’en compte que trois que nous n’ayons point, et qui sont Avisos al Varón Atento, Galante, Arte para bien morir, néanmoins il s’en trouve douze dans la
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Le jésuite Joseph de Courbeville traduisit, en 1723, El Discreto
(L’Homme universel) de Baltasar Gracián, et, en 1725, son premier traité,
El Heroe (Le Héros), accompagné d’un important appareil de
« remarques », retirées de la présente édition.
Son travail, où l’érudition se mêle à la volonté de polémiquer avec ses prédécesseurs – Amelot de la Houssaie surtout – et avec les adversaires des jésuites, dont l’abbé Guyot-Desfontaines, ami de Voltaire, contribua à faire connaître la pensée de Gracián en France et dans le reste de l’Europe.
Un rédacteur des Nouvelles Ecclésiastiques n’écrivait-il pas en 1731 :
« On sait l’empressement qu’ont eu les jésuites de traduire en français les ouvrages de ce bel esprit espagnol leur confrère, tout occupé à traiter de la politique dans le goût d’une morale profane... » ?
J. de Courbeville traduisit aussi El Político (Le Politique Dom
Ferdinand le Catholique), qui parut en 1732. (N. d. E.)
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