gradiva de jensen
Gradiva, qu’il n’a pu prévenir, fut ensevelie par les cendres. La compulsion de répétition est diaboliquement incontrôlable. Ne réussissant pas à abrêverce rêve, il est possédé par le délire. Un seul sujet envahit son esprit : « le problème de savoir de quelle essence peut être composée l’apparence corporelle d’un être comme la Gradiva qui est à la fois morte et vivante même si elle n’était vivante que durant l’heure méridienne des esprits ». C’est elle-même qui apparaît dans son rêve pour le guérir, utilisant, souligne Freud, des processus qui ressemblent énormément à ceux de la psychanalyse. A la fin, Norbert reconnaît en elle Zoe Bertgang, la gracieuse voisine qui fut un temps sa compagne de jeux alors qu’il était enfant et pour qui ses sentiments se transférèrent de la femme de pierre à la femme de chair, rompant le cercle du