Graduation au québec
En premier lieu, le bal est marqué par sa généralité. Le bal est toujours, ou presque, aux mêmes endroits, que ce soit dans des hôtels, des salles, etc. et est toujours à la même heure. Le bal comprend cet aspect de régularité et représente bien le fait qu’un fait social est pratiquement toujours la même affaire.
En second lieu, il y a l’aspect de « l’extériorité ». En d’autres mots, il faut seulement comprendre que le fait social est complètement hors de la conscience de l’individu, mais plutôt dans celle de la collectivité. En groupe, c’est très normal de faire partie du fait social et le bal est l’exemple idéal. Tous les finissants, ou en majorité, prennent part au bal. C’est en groupe que cela se passe…
En troisième lieu, il y a la caractéristique du pouvoir coercitif. Le bal attend beaucoup de la part des élèves. Il « demande » entre autre aux finissants d’être en tenue de soirée, qui coûte très cher parfois. Aussi, il y a certaine activité à réaliser, comme l’avant et l’après-bal, le cocktail, le souper, la soirée, etc. Un point manifestant le fait social chez le bal est le fait qu’aucunes contraintes ne sont senties et qu’aucunes obligations soit réellement perçues par les finissants.
En bref, le bal est ce qu’il est depuis des années et le sera pour encore