Grande cause : suicide assisté
Les arguments sont pour la plupart, tous bons à recevoir, qu’ils soient pro-suicide assisté ou contre-suicide assisté.
Cette question divise la société en 2 parties. En effet, les avis divergent… Doit-on prioritairement prendre en compte le degré de souffrance du patient, le laps de temps de vie lui restant « naturellement » ou bien le droit à la vie, et la croyance en un destin prédisant que la mort arrive lorsque c’est notre heure.
Ce débat se pose depuis des décennies mais il a pris une place importante suite notamment à plusieurs cas concrets en France et dans le Monde. De plus, le suicide assisté a été légalisé aux Pays-Bas (2002), dans l’Oregon (1998), Washington et Le Montana (2009), et la Suisse. Ces légalisations n’en sont pas vraiment… En effet, le suicide médicalement assisté est, soit réalisé dans des conditions de souffrances, d’incapacités ou de durée de vie précises du patient, soit il n’engage aucune poursuite judiciaire envers le médecin administrateur. En France, a été créée la loi Léonetti, celle-ci apporte quelques souplesses au corps médical. Il a pour mission de ne pas s’obstiner déraisonnablement à la prolongation artificielle de la vie. Il peut alors décider, avec l’accord de la personne de confiance, de lui administrer une dose de soins palliatifs, prenant ainsi le risque d’abréger la vie du patient. Cette mort probable sera alors définie comme effet secondaire à l’administration du produit.
On peut alors se demander dans quelle mesure la légalisation du suicide assisté semble-t-elle légitime ?
Dans un premier temps, nous vérifierons la signification exacte que l’on peut se faire du suicide assisté, puis dans quels mesures il est controversé et enfin nous verrons les conséquences qu’amènerait une légalisation du suicide