A. LE PROCES D’UNE INJUSTICE (cf. chapitres VI-VII)

I. De la naissance au bagne portrait de la misère sociale

1. Le narrateur montre l’inexistence sociale et affective, par diverse procédés, tout d’abord par des précisions, où en jouant sur les valeurs des temps et les ellipses temporel.

Victor Hugo, joue sur les précisions, en n’en donnant soit trop soit pas assez de manière à montrer l’inexistence sociale et ce manque affectif.
Il nous donne également de nombreuses précisions Tout d’abord il nous donne comme indication la région « de la Brie » et la ville « Faverolle » mais jamais il ne mentionne une adresse précise. L’indication la plus précise sur l’endroit où habite Jean Valjean se fait au travers de la fermière qui était de « l’autre côté de la ruelle » alors qu’il nous décrit juste après la façon dont les enfants buvaient le lait et le fait qu’elle « s’en répandaient sur leur tablier et dans leurs goulottes » ainsi ici par l’absence de précision volontaire sur le domicile de Jean Valjean. Il montre ici une partie de l’inexistence sociale Jean Valjean.
Puis au lieu de nous donner des précisions sur les contacts aussi éphémères soient-ils qu’a pu avoir Jean Valjean, Hugo préfère en plus de marquer le texte par cette absence de précision insister sur l’absence en citant la disparition des différents liens sociaux-affectifs dans la vie de Jean Valjean. Ainsi on apprend que Jean Valjean a perdu très jeune ses parents « Il avait perdu en très bas âge son père et sa mère », il n’a pas non plus eu l’occasion de créer des liens sociaux ou même affectif à l’école étant donné qu’il n’y est jamais allé « Dans son enfance, il n’avait pas appris à lire », nous pouvons aussi penser qu’il n’a pas réussi à créer de contact au travail ou que ceux-ci étaient trop faibles pour durer car Victor Hugo ne les évoque pas et fait une énumération des différents métiers qu’a exercé Jean Valjean « Il gagnait dans la saison de l’émondage dix-huit sous par jour, puis