Grasse matinee
Mise en situation : bistrot l’heure du petit déjeuner dans une ville non identifiée
4 premiers : a) les vers décrivent un bruit sans importance b) les français des classes ouvrières mangent un œuf pour leurs petit déjeuner c) La répétition du mot terrible va attirer l’attention du lecteur qui ne comprend pas en quoi le bruit d’un œuf dur cassé est terrible d) Le mot terrible se comprend quand on le met en parallèle au mot faim (vers4)
-Il s’agit donc d’une scène courante à la différence près qu’elle est évoquée par quelqu’un qui à faim.
-Le titre va s’expliquer (les titres sont toujours importants chez Prévert) : généralement grasse mâtinée veut dire prolonger sa nuit de sommeil. L’heure est indiquée plus loin : 6 heures du matin.
Du vers 5 au vers 22 : a) nous allons entrer dans la tête du protagoniste. b) Il est appelé « l’homme ». Prévert nous indique ainsi qu’il s’agit de n’importe quel individu, dans une telle situation. c) Dans ces 18 vers il va y un réseau lexical du mot tête (obsédant). Le mot tête est répété huit fois, réseaux lexicale : penser, songer, imaginer. Un autre aspect du réseaux lexical sont les mots qui se réfèrent à la fonction biologique : manger, mâchoire, les dents.
Le lecteur suppose qu’il s’agit d’un sdf dont Prévert aurait probablement lu l’histoire dans un fait divers quelconque.
Au vers 22 : La situation change à cause de la menace qui est comprise dans l’expression « le monde se paye sa tête ». Le sdf commence à se mettre en colère contre sa situation.
Le vers 23 : La menace « il ne peut rien contre ce monde », la situation de se sdf ne lui laisse aucun espoir dans la société.
Du vers 24 au vers 32 : Prévert va faire une espèce de zoom sur le protagoniste. Avec la répétition du mot 3 qui est répété 6 fois pour insister sur quelque chose dont le lecteur ne peut pas vraiment avoir conscience, le fait de ne pas avoir à manger