Green day
À ses débuts, le groupe faisait partie de la scène punk locale de la ville de Berkeley. Leurs premiers albums, sortis sur le label indépendant Lookoot!, leur permirent de se bâtir une bonne base de fans, mais ils s'en mettront certains à dos lorsque qu'ils signèrent avec un label majeur, Reprise Records, en 1993. Ils sortirent en 1994 l'album Dookie, qui connaîtra un immense succès, avec à ce jour 10 millions de copies vendus aux États-Unis[2] et 15 millions à l'échelle mondiale. Le groupe est reconnu, avec les groupes californiens The Offspring et Rancid, comme étant responsable du retour du punk rock sur la scène populaire aux États-Unis[3]. Les albums qui suivirent, Insomniac, Nimrod et Warning:, sortis entre 1995 et 2000, n'obtinrent pas le succès de masse de Dookie, mais se vendront tout de même relativement bien[4]. En 2004, le groupe sortit l'album American Idiot, un opéra-punk qui obtint un énorme succès populaire[4] et critique, popularisant le groupe auprès d'une nouvelle génération. Suivit, en mai 2009, l'album 21st Century Breakdown, un nouvel opéra-rock encore plus ambitieux que American Idiot.
Parmi les chansons les plus connues du groupe, on compte entre autres Longview, Basket Case, When I Come Around, Good Riddance (Time of Your Life), Brain Stew, Minority, American Idiot, Boulevard of Broken Dreams, Holiday, Wake Me Up When September Ends, Know Your Enemy, 21 Guns et Last Of The American Girls.
À ce jour, Green Day a vendu plus de 22 millions d'albums aux États-Unis et, bien qu'il n'existe pas de chiffres officiels à ce sujet, probablement plus de 50 millions à travers le monde, ce qui fait de Green Day le groupe punk rock ayant vendu le plus de disques de l'histoire de la