L'écoblanchiment, terme d'origine anglo-saxonne traduit par Greenwashing, a été lancé en 1999. Il est définit comme étant « la désinformation disséminée par une organisation pour présenter publiquement une image de responsabilité environnementale ». Autrement dit, c'est l'utilisation abusive d'un argument écologique dans une publicité, ceci afin de tromper le consommateur.
Les entreprises ont-elles intérêt à user de cette technique de communication ? Que peut faire le consommateur pour s'assurer de la véracité et de la bonne foi des entreprises ?
Nous verrons dans un premier temps l'utilisation ou non de l'écoblanchiment par les entreprises et dans un second temps les moyens dont disposent les consommateurs pour le déceler.

L'écoblanchiment est utilisé par les entreprises afin de déculpabiliser le consommateur vis à vis de la pollution qu'il pourrait engendrer en consommant et qu'il fasse confiance à la marque. Ce n'est, en somme, qu'une stratégie marketing mais dont les impacts négatifs sont importants au niveau environnemental. En effet, on remarque que la plupart des entreprises usant de ce subterfuge et qui veulent donc rendre leur image plus verte, sont souvent les plus polluantes, telles l'industrie automobile, les compagnies pétrolières. C'est pour le moins paradoxal et cela conduit forcément à tromper le consommateur. Citons dans le domaine automobile, où de nombreuses publicités arguent les qualités écologiques de leurs produits, le 4x4 Dacia Duster émettant 150 g de CO2/km alors que la moyenne des émissions de gaz à effet de serre pour l'automobile est de 137 g de CO2/km ; ce produit est pourtant présenté comme étant économique et écologique. On voit donc ici une ambiguité dans le message présenté par le constructeur. Par ailleurs 34 % des émissions de CO2 proviennent des transports notamment de l'automobile. Malheureusement force est de constater qu'il est plus rentable pour l'industrie automobile de promouvoir ce type de voitures car elles sont