Gropor
Ce tableau présente la rue de Prague à Dresde. On y voit des hommes diminués, porteurs de prothèses mécaniques, des cicatrices hideuses, des greffes, un monde grotesque d'anciens combattants pour les uns réduits à mendier, les autres exhibant leurs blessures comme autant de preuves de leur bravoure guerrière.
Plans[modifier]
Au premier plan, on aperçoit un homme, cul-de-jatte au buste monté sur une planche à roulette. Il porte une croix de fer à sa veste. Il roule sur un tract antisémite où on peut lire « Juden Raus » (les juifs dehors).
Au second plan, l’accent se porte également sur un paraplégique. On voit une main gantée déposer un timbre-poste dans sa main artificielle. « Désarticulé », mutilé de guerre, son humanité s’efface. Ses membres inférieurs et son bras gauche ne sont faits que de bois. Autour d’eux, l’agitation de la ville est pressante. Nul ne fait attention à ces infirmes. Près d’eux, de part et d’autre, un chien et un chat traversent la rue. Ainsi les invalides sont amoindris, mis au même niveau que les animaux qui a cette époque était une espece inferieure a l'humanité.
À l’arrière-plan des vitrines contiennent des perruques, des corsets et des prothèses qui ne sont surement pas pour eux (trop cheres).
On voit aussi une forme de squelette tenant une faux ce qui désigne la mort tracée en blanc sur un fond sombre.
Couleurs[modifier]
Les couleurs présentent des couleurs vives pour les premiers plans (bleu du veston du personnage au premier plan, robe rose de la dame traversant la rue) et ocres pour les personnages en arrière-plan (le mendiant, l’enfant…)
On ne retrouve aucune ligne permettant de trouver le point de fuite, ce qui interdit toute impression de stabilité. Tout le tableau inspire donc le chaos. Ceci souligne le caractère absurde de la guerre.
Analyse de l’œuvre[modifier]
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