Grouppement de texte esclavage
Dans ce groupement de textes composé des « voyages de scarmentado » de voltaire, du « nègre de Surinam » extrait du livre « Candide » de Voltaire, de « voyage au bout de la nuit » de Louis-Ferdinand Céline, et de « La case de l'oncle Tom » de Harriet Beecher-Stowe, nous allons étudier l'image precue des esclaves par le lecteur.
Dans « Le nègre de Surinam », dès les premières lignes l'esclave apparaît déjà mutilé, « I manquait a ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite » mais dans ce texte, face a Candide horrifié de le voir dans cet état le nègre reste calme et ne se plaint pas, « c'est l'usage » dit-il. L'esclave donne l'impression que c'est normal qu'il soit traité ainsi, qu'il n'a rien a dire, tout comme dans « voyage au bout de la nuit ». Dans le texte de Louis-Ferdinand Céline, l'esclave ne peut rien dire a ce que lui fait subir le « gratteur » de peur de se faire mal traiter.
Contrairement a ces deux textes dans « les voyages de scarmentado » l'esclave n'est plus l'esclave et les maîtres blancs ne sont plus les maîtres. Scarmentado se rendant en Afrique est fait prisonnier des noirs et devient esclave a son tour. D’après les africains, les noirs et les blancs sont fait pour être ennemis, il utilise un argument physique pour le justifier « vous avez le nez long nous l'avons plat, vos cheveux sont tout droit et notre laine est frisée, par conséquent nous devons par les lois sacrées de la nature, être toujours ennemis ». Argument peu convaincant mais scarmentado étant en infériorité numérique n'a rien a dire et se laisse faire. Ce passage, ligne150, sert a dénoncer ce que fond les européens aux esclaves noirs.
Dans « la case de l'oncle Tom », l'esclave n'est même pas perçu comme un être vivant, il est un simple objet que l'on peut vendre , une marchandise « la marchandise humaine est cotée haut sur le marché ».
Ainsi dans ces 4 textes nous pouvons voir que les esclaves noirs ne sont pas considérés au même niveau que les