Guernica
Ainsi, l’Allemagne d’Hitler et l’Italie de Mussolini aident les franquistes.
A bien des égards, l’Espagne sert de terrain d’entraînement, et de préparation à l’armée allemande. C’est une étape essentielle de la marche à la guerre.
Le camp nationaliste de Franco se rallie immédiatement les garnisons d’Andalousie, de Galice, des Asturies, de la Navarre, et de la vieille Castille. Par contre, Madrid et Barcelone constituent tout de suite le cœur de la résistance républicaine. Le pays Basque forme le front nord d’opposition aux franquistes.
L’aviation allemande de la légion Condor soutient les troupes au sol, espagnoles et italiennes. Guernica est une petite ville d’Espagne, de la province basque de Biscaye.
Le jour du bombardement, le 26 avril 1937, Guernica est particulièrement peuplé : de nombreux réfugiés des environs sont venus dans l’espoir de pouvoir fuir en train ; par ailleurs, c’est jour de marché.
Les premières bombes explosent à 16 H 30. Les derniers avions quittent le ciel de Guernica vers 19 h Les 50 appareils de la légion Condor ont lâché 50 tonnes de bombes incendiaires, et fait plus de 1800 morts sur 6000 personnes alors présentes.
Le retentissement international de l’évènement est immense. Franco tente alors de faire croire que la destruction de Guernica est due aux Basques républicains qui auraient dynamité le village a des fins de propagande.
Du point de vue stratégique les nazis expérimentent à Guernica un nouveau type de bombardement, terrorisant les populations, le bombardement en piqué.
43 appareils allemands ont participé à l’opération, des Junker 52, des Heinckel 51 et des Messerschmitt BF 109.
Au début du mois de janvier 1937, le gouvernement de la République espagnole charge Picasso de peindre une grande fresque ou un panneau mural pour le pavillon espagnol de l’Exposition Internationale de Paris dont