La guerre du Vietnam dans le cinéma américain. Manque de films à ce sujet de la part d’Hollywood : en accord avec leur aversion pour les sujets controversés. Plusieurs phases : - tout d’abord renie, peu de films abordent le sujet, trop d’actualité, beaucoup trop controversé et dénoncé par l’opinion publique (1964 -78) - début de l’exploitation hollywoodienne du conflit ( 1978-85). - l’apogée du cinéma « sur la guerre du Vietnam » (1986-93). - la cicatrisation du syndrome vietnamien et sa progressive disparition cinématographique (1993- à nos jours). « i think now, looking back, we did not fight the enemy, we fought ourselves, and the enemy…was in us. The war is over for me now, but it will always be there, for the rest of my days, as I’m sure Elias will be […] Those of us who did make it have an obligation to build again, to teach to others what we know, and to try with what’s left of our lives to find a goodness, and meaning to this life” Platoon. Platoon: - aliénation, perte totale de la notion de réalité: au moment où encerclaient à la fin, Taylor se jette littéralement vers les vietnamiens en les fusillant tous dans une frénésie effrayante, et crie «C’est magnifique!». -fiction, aspect « surréaliste » : Elias, après s’être fait tiré dessus à plusieurs reprises parvient tout de même à échapper temporairement à plus d’une trentaine de Vietnamiens armés qui le pourchassent. -perte d’humanité : fusille une femme car pleurait, tabasse littéralement à coup de crosse des villageois qui semblaient pourtant sans défense. Apocalypse Now : - rôle plus ou moins manipulateur des médias dénoncé, lorsqu’ils débarquent au début par hélicoptère, les personnages sont sommés par les reporters, alors que les tirs et explosions retentissent autour d’eux, de « faire comme s’ils n’étaient pas là et qu’ils se trouvaient sur le champ de bataille ». – politique, point d’ombres parfois autour des missions à accomplir : capitaine Willard chargé d’une mission que le corps de