Guerre froide 1975-1985
La deuxième moitié des années 1970 reste marquée par l'affaiblissement relatif de la puissance des Etats-Unis. Affecté par leur défaite au Vietnam et par le sandale du Watergate, les dirigeants américains n'osent plus intervenir directement à l'étranger face à la réticence d'une part importante de l'opinion publique américaine. Nombre d'Américains répugnent en effet à envoyer leurs enfants se faire tuer à l'étranger dans des conflits où l'intérêt des Etats-Unis ne leur semble pas évident.
Profitant de cet affaiblissement, les Soviétiques soutiennent l'arrivée au pouvoir de régimes qui leur sont favorables avec lesquels ils passent des accords leur garantissant des bases navales.
Ainsi obtiennent-ils des points d'appui en Afrique, continent jusqu'alors chasse gardée des
Occidentaux.
La prise d'otage à Téhéran du personnel de l'ambassade des Etats-Unis et l'échec de l'expédition militaire destinée à les libérer en avril 1980 marquent l'apogée du recul américain même si face au SS 20 soviétiques, les Américains et leurs alliés de l'OTAN avaient déployé les
Pershing II en 1979.
L'élection en novembre 1980 du républicain R.Reagan à la présidence marque le début d'une réaction vigoureuse sur le plan international. Le nouveau président entend reprendre la politique d'endiguement et relance la course aux armements avec l'IDS (Initiative de Défense Stratégique).
Il s'agit d'un ambition programme de recherche militaire destiné à mettre en orbite des armes spatiale qui pourraient détruire d'éventuels missiles soviétiques en vol avant qu'ils n'atteignent le sol américain.
Les Soviétiques, dont le système économique centralisé connaît des problèmes croissants ne peut suivre cette nouvelle course aux armements. Le nouveau dirigeant soviétique, Mikhail
Gorbatchev, le sait mieux que quiconque et met, dès 1985, un terme à la « Guerre Fraîche » en acceptant de rencontrer R.Reagan. En 1987,