Guerre mondiale paragraphe argumenté
Le 10 mai 1940, les troupes de l'Allemagne nazie déferlent sur la France. Très vite, c'est la débâcle, et les Allemands prennent Paris et la moitié nord de la France. Face à cette situation, le maréchal Pétain demande l'armistice le 17 juin 1940. Très vite, il met en place une politique de collaboration avec les nazis.
Au lendemain de l'armistice, Pétain obtient les pleins pouvoirs : c'est la fin de la IIIe République et le début de l'État français, installé à Vichy en zone sud, le nord de la France étant soumis à l'occupation allemande. Très vite, Pétain supprime les libertés et veut imposer la « révolution nationale » (Travail, Famille, Patrie). L'entrevue de Montoire avec Hitler en octobre 1940 marque l'entrée officielle du régime de Vichy dans la voie de la collaboration avec les nazis. Le régime favorise le pillage économique de la France par les nazis, collabore à l'arrestation et à la déportation des opposants (communistes, membres du Front populaire jugés à Riom en 1942 et déportés, résistants). Dès octobre 1940, Pétain a aussi imposé le « statut des juifs », régime d'exclusion antisémite, sans que les Allemands le lui aient demandé : il participe dès lors à la politique raciste du régime nazi qui aboutit à la déportation puis au génocide à partir de 1942. Cette collaboration se renforce par la suite, surtout avec le retour de Laval au gouvernement en 1942 : la police française opère des rafles (rafle du Vel d'Hiv en juillet 1942), la milice traque les résistants et les juifs, l'État organise le STO. Celui-ci consiste à fournir de la main-d'œuvre aux nazis, qui manquent d'ouvriers dans les usines d'armement du fait de l'envoi de tous les Allemands au front. Si une large partie des Français a tout d'abord fait confiance au « héros de Verdun », seule une minorité l'a suivi dans sa politique de collaboration. Ces mesures ont au contraire poussé de plus en plus de Français à rejoindre la