Le contexte historique décrit par notre œuvre, est le siège d’Ascalon par le roi Baudoin III, qui eu lieu pendant la deuxième croisade. La deuxième croisade fut provoquée par la chute d'Édesse en 1144, celle-ci à forcer pape Eugène III à proclamer une nouvelle croisade en 1146. Dans cette guerre pour la terre sainte, Saint Bernard prit une part prédominante, le roi Louis VII (roi des Francs) prit la croix, et l'empereur Conrad III (roi romain germanique) à Spire (1147). La deuxième croisade est considéré comme un échec, puisqu’au lieu de lutter contre l'atabeg d'Alep qui avait pris Édesse, les deux souverains se rendirent Jérusalem et mirent le siège devant Damas. Le siège n’ayant aucun succès, ils rentrèrent alors en Occident où l'échec de la croisade suscita de profonds remous. Finalement, à partir de 1165, il devint évident pour les dirigeant de l’Orient latin que, sans l'arrivée de nouveaux secours, ils ne pourraient supporter la constante pression de l'État musulman sur leurs frontières. Pour répondre à l’appel à l’aide de leurs alliés, le pape Alexandre III lança alors des appels à la croisade, qui devaient être renouvelés par ses successeurs, mais avec un résultat très limité. Ce n’est finalement seulement la destruction de l'armée du roi de Jérusalem par Saladin et la chute de la Ville sainte en 1187 qui, provoquant une émotion considérable en Occident, rendirent possible une nouvelle croisade.
Maintenant que l’on comprend la cause première de l’œuvre, il est intéressent d’en savoir un peut plus sur l’homme qui fut l’instigateur de se siège, soit le roi Baudoin III. Baudoin III est le fils du roi Foulques d'Anjou et de Mélisende (fille de Baudouin II), il est le demi-frère de Geoffroi Plantagenêt, comte d'Anjou. Baudouin héritera en 1143, du titre de roi de Jérusalem, mais il ne pourra accéder au pouvoir avant l’année 1152. La gestion des affaires se faisait par sa mère, la reine Mélisende, laquelle commi plusieur erreur dont de rompre l'alliance