Guerre d'indépendance
La guerre d'indépendance des États-Unis opposa les colons britanniques d'Amérique du Nord à leur métropole, la Grande-Bretagne, de 1775 à 1783.
Les colons américains révoltés étaient nommés par les Britanniques « insurgent » ou encore « Patriots ». La guerre d'indépendance américaine est un des processus de la révolution américaine qui permit aux États-Unis d'accéder à l'autonomie et de construire des institutions républicaines. Événement fondateur de l'histoire du pays ainsi que, par ricochet, du Canada anglais par l'expulsion de 50 000 loyalistes dans une population de 90 000 francophones du Québec, la guerre entraîna à partir de 1777 d'autres puissances européennes, parmi lesquelles la France, qui joua un rôle important.
La France s'engagea d'abord dans la guerre d'indépendance américaine par la fourniture de matériel et d'aides en faveur des insurgés. Elle s'engagea ensuite officiellement en 1778. L'aide française navale et terrestre et le soutien de ses alliés contribuèrent à la victoire américaine, notamment à la bataille de Yorktown, et se conclut par le traité de Paris de 1783.
Ce traité reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique. Plus de 70 000 loyalistes durent quitter le pays après la guerre : la plupart partit au Canada, en Grande-Bretagne ou dans les colonies britanniques des Caraïbes.
Origines de la rupture avec la métropole
La Guerre de Sept Ans (1756-1763), connue pour ses combats en Amérique du Nord sous le nom de French and Indians' War, opposa la Grande-Bretagne à la France et à l'Espagne. Ce conflit vida les caisses de la Couronne britannique. Londres décida alors de faire supporter une partie des frais de guerre aux colons américains. Le Parlement britannique imposa de nouvelles taxes en votant une série de lois qui provoquèrent le mécontentement de ceux-ci (Sugar Act en 1764, Stamp act en 1765, Townshend Acts en 1767, Tea Act en 1773). Ils refusèrent de payer parce qu'ils n'étaient