Guerre
Georges Clemenceau
Je reviens du front Israélo-palestiniens : lieu d’horreur. Pleurs, larmes, souffrance, handicaps,… Difficile de citer tous les maux que ce conflit cause ici. Comment peut-on vivre ainsi ?
J’ai vu une mitraillette. J’ai vu de violents échanges de balles. J’ai vu des gens qui rendaient l’âme, n’ayant jamais connu la paix et la liberté. J’ai vu des gens souffrir, pleurant au milieu des décombres sur le corps d’un proche. J’ai vu des soldats agonisants hurlants à la mort. J’ai vu le souffle destructeur d’un missile terrassé bâtiments et humains. J’ai vu la terreur sur les visages des enfants affamés. J’ai vu des cadavres qui s’accrochaient à la vie. J’ai vu le sang coulé, des civils défigurés, des jambes coupées…
J’ai vu la guerre…
« Tous les maux que la guerre prétend guérir sont moins épouvantables que la guerre elle-même. »
Victor Marguerite.
J’ai rendu visite à une famille à Al Yamoun, une ville dans le nord de la Cisjordanie. Leur fillette de six ans avait été tuée la nuit précédente par la police des frontières israéliennes qui avait pénétré dans la ville pour arrêter des militants palestiniens « recherchés » lors d’un raid des forces de défense israéliennes.
Son nom était Iman Abderrahmane, elle allait voir un dentiste pour se faire soigner d’une rage de dents. Au lieu de cela, elle a reçu une rafale de balles dans la tête, une unité de la police des frontières a ouvert le feu sur la voiture qui l’emmenait avec son père. Un porte-parole des forces de défense israéliennes a dit que la police avait cru que les militants qu’ils recherchaient essayaient de s’échapper dans la voiture, elle a donc tiré sur les roues pour les en empêcher. Le père de la malheureuse a dit qu’il était visible et que les seuls passagers dans la voiture étaient lui-même et sa petite fille, précisant que les israéliens avaient tiré presque à bout portant. J’ai vu la voiture par la suite et j’ai constaté