Les guerres de religions en France au XVIème siècle. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, la France assiste impuissante à une série de huit conflits, opposant catholiques et protestants. Ces guerres, dites Guerres de religion ravagent le royaume de 1560 à 1598. Au début de la Renaissance, les hommes redoutent plus que jamais le diable de l’enfer. Mais à cette époque, l’Eglise commet de nombreux abus. Le pape Léon X les évêques et les abbés vivent comme de grands seigneurs et songent plus à s’enrichir qu’à transmettre la parole de Dieu.
Il arrive même que, ayant besoin d’encore plus d’argent, ils vendent des indulgences permettant aux fidèles de racheter leurs péchés.
Seul le « bas clergé » vit pauvrement et beaucoup de chrétiens souhaitent une réforme de l’Eglise. En 1517, un moine allemand, Martin Luther, condamne la vente de ces indulgences. Refusant de renoncer à ses idées, il est excommunié.
Il propose alors une forme rénovée du christianisme, plus proche de la Bible, qui se diffuse très rapidement. Un nouveau culte, le protestantisme, est né. Sous la conduite de pasteurs, les nouveaux protestants écoutent et méditent dans des temples vides de toute richesse.
En France, un prêtre humaniste, Jean Calvin reprend les idées de Luther et les développe.
Mais sa conversion aux thèses luthériennes l’oblige à fuir de la capitale. Il se réfugie alors à Genève.
Malgré cet exil, le pouvoir royal ne peut empêcher en France, l’organisation d’une Eglise protestante, fortement influencée par les idées de Calvin déjà répandues.
En quelques années, les succès de Luther et de Calvin divise l’Europe chrétienne. En 1545, une assemblée d’évêques, un concile, se réunit à Trente, dans le Tyrol. Cette assemblée, dont les travaux durent jusqu’en 1562, réorganise l’Eglise. Elle met fin aux abus et restaurent la discipline. Les prêtres sont désormais formés dans des établissements spéciaux, les séminaires et doivent respecter le célibat.
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