du porteur de projet randonnée

La randonnée constitue l’une des activités les plus largement pratiquées en France, avec une demande tendant à s’accroître encore à l’heure actuelle en raison de l’attrait représenté par les zones rurales pour les citadins. Une aubaine pour dynamiser nos campagnes, qui a été saisie par nombre de secteurs ruraux avec plus ou moins de bonheur. En effet, si la population de « randonneurs » est particulièrement importante, elle recouvre une grande disparité de pratiques allant du spécialiste itinérant (qui ne représente qu’une faible partie du total) au promeneur occasionnel.

Deux types de public peuvent être concernés : les randonneurs locaux et les randonneurs « touristes » qui ne résident pas dans un périmètre immédiat. Les premiers connaissent généralement bien les lieux et recherchent avant tout un bon entretien du réseau pour randonner dans de bonnes conditions. Les randonneurs « touristes », en plus des attentes précédentes, ont besoin d’être guidés et qu’on leur présente les potentialités du site de façon simple. Gardons à l’esprit que pour l’essentiel, il s’agit de non spécialistes qui souhaitent pouvoir composer leur sortie aisément sans avoir recours à de nombreuses démarches. D’où la nécessité de mettre en place une signalisation directionnelle et un balisage homogène et simple, compréhensibles par tous.

Au préalable du développement d’un projet d’itinéraires de randonnée, il est nécessaire de bien clarifier ses objectifs. En plus de l’amélioration de qualité pour les randonneurs locaux, le but est bien de dynamiser, de générer une activité afin de valoriser les structures existantes. Pour ce faire, il est impératif de toujours prendre en compte le tissu économique local (commerces, hébergements, ...), patrimonial et socioculturel (fêtes, traditions, ...). Il devra être la structure du projet, l’élément fédérateur du réseau ; il est donc indispensable de sélectionner les itinéraires qui seront les plus