Guilhem
Il s'agit donc d'un texte de Hume portant sur la question de l'identité? et du moi. Que nous apprend l'auteur ici et qu'est-ce qu'il tente de dé?montrer ? L'idé?e du moi c'est une chose simple qui reste identique à? travers le temps. Sa thè?se est que la conscience de soi n’a rien de privilé?gié? : elle ne nous donne pas accè?s à? nous-mê?mes. Cela, parce qu’il n’y a tout simplement rien de tel que le moi. Elle met en é?vidence le fait que l'idé?e d'un moi toujours identique à? lui mê?me, une sorte d'ego sé?paré? des impressions exté?rieures est une illusion. Pour Hume, une tel " moi " n'existe pas. Il n'y a qu'une sé?rie de perceptions qui constituent de faç?on ponctuelle notre personnalité? et notre conscience.. Si une impression engendre l’idé?e du «? moi »?, cette impression doit demeurer identique pendant tout le cours de notre existence car le «? moi »? est censé? exister de cette maniè?re. Or, il n’y a pas d’impression constante et variable , exemple ligne 4-5: “ il n'y a pas d'impression constante et invariable “.(les sensations de douleur, dé?sir, joie se succè?dent). Notre conscience est alors comparé?e à? un thé?â?tre, exemple ligne 10: “ L'esprit est une sorte de thé?â?tre “, qui voit diffé?rentes actions , impressions, idé?es se mettre en scè?ne chez lui. L'impression est donc sans idé?e, et comme on l'a vu tout au dé?but l'idé?e du moi est une chose simple et identique à? travers le temps alors elle ne peut engendrer le moi.
Ce texte va à l'encontre des philosophies idéalistes comme Kant , un principe toujours identique, une substance fait office de ce que nous appelons le moi. Qu'est-ce qui assure la stabilité de notre personnalité si nous ne sommes qu'une collection de sensations ou d'idées ? La position de Hume est donc difficile car dans un sens il a raison. Il semble vrai que le moi est l’objet d’aucune perception et nous continuons à croire que nous avons conscience de