Guillaume Appolinaire
D’abord, le poète fait l’éloge de la beauté. Pour cela on note la présence d’un dialogue, Apollinaire s’adresse à un interlocuteur que l’on peut voir avec le tutoiement et l’utilisation de pronoms personnels et possessifs tels que « tu » (vers 3), « tes » (vers 4 et vers 7), ou encore « ton » (vers 10). Son interlocuteur n’est autre que Louise de Coligny-Châtillon que le poète apostrophe par « tendres yeux éclatés » dans le vers 1 qui renvoie à « obus » (vers 4). Cela rappelle les atrocités du front pendant la guerre et la blessure de Guillaume Apollinaire. Dans ce poème, on peut voir une touche de sensualité de la part du poète, notamment avec l’allitération en « l » (vers 5), elle permet de produire un effet harmonique où Apollinaire souligne le nom du cheval. L’adjectif « tendres » (vers 1) est mélioratif et désigne Lou. Il y a dans ce poème la présence d’une personne car le poète utilise le champ lexical corporel avec les expressions telles que « yeux » (vers 1 et 4), cheveux (vers 7), « cul » (vers 7) et doigt (vers 10), Lou est perçue par l’auteur comme un cheval, tous les traits du cheval sont similaires à Lou comme son nom, et son physique.
Enfin, après l’éloge à la beauté, Apollinaire fait dans son poème une demande en mariage allusive. Il passe par les sentiments en tutoyant Lou avec le pronom personnel « tu » (vers 3), elle lui appartient ce que l’on voit avec le pronom possessif « mon » (vers). Il désigne Lou par l’adjectif « amante » (vers 1), celle-ci est également représentée comme un monture car au vers 3 et 6 on a la répétition de « cheval de selle » et « tout sellé » en fin de vers qui montre que cette monture est soumise à son cavalier donc Lou doit être prête à abandonner la bataille et à se laisser maîtrisée par l’homme. L’enjambement au vers 9 et