Gustav parking. (pierre le bras)
Jusqu’aux années 1980, Gustave Parking vit tant bien que mal de la générosité des personnes qu’il rencontre. C’est à ses dix-sept ans qu’il quitte le domicile familial et se voit contraint de voyager dans divers pays où il devra à chaque fois faire preuve d’imagination pour survivre.
Pourtant, de cette expérience il parvient à retirer autant d'avantages que de galères. Il se nourrit des habitudes, de la drôlerie et du talent des personnes qu’il rencontre afin d’enrichir sans cesse son répertoire.
Ainsi en 1981, après des études de linguistique en tant qu’auditeur libre à l'Université de Rennes 2 et des études théâtrales, également à Rennes2, il choisit le pseudonyme de Gustave Parking en hommage à tous les lieux où il a été amené à se produire.
L’auditoire de l’humoriste s’élargit au fur et à mesure que les années passent et, en 1983, il joue dans dix-huit pays africains grâce au financement du ministère de la Coopération. Viennent ensuite des participations à de multiples festivals et les premières émissions de télévision, en 1984, ainsi qu'à de nombreuses prestations amusant les croisiéristes d'une célèbre compagnie française disparue. Gustave Parking vit aujourd'hui dans les antilles françaises. Il est un ami proche de Pascal Légitimus.
À la fin des années 1980, il commence à acquérir une certaine notoriété, notamment grâce à l'émission télévisée La Classe, diffusée sur France 3, ce qui lui permet de remplir de plus grandes salles. En 1989, il part pour une tournée des campus universitaires américains, puis, en 1992, à Singapour, à Haïti ou encore en Indonésie. Il participe aussi au mensuel Fluide glacial, écrivant quelques articles pour la gazette d'Yves Frémion.
Il joue de nombreuses fois au festival off d'Avignon dans les années 1990 et 2000.
En 2002, il préside le jury du Festival des Très Courts.
Selon lui, « Tout ce qui est drôle est engagé ! »3