Guy de maupassant et son rapport au réalisme
Guy de Maupassant, romancier et nouvelliste français, dit un jour : « Le réaliste, s’il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même.". L’auteur a bien une curieuse définition du réalisme. Ce dernier, selon lui, ne doit pas forcément correspondre aux attentes du lecteur ou être une histoire destinée à lui plaire. Il ne cherche qu’à dépeindre la dure réalité de la vie.
Bien que le fantastique soit fortement présent dans ses œuvres (« la chevelure » 1884, « le Horlà »1886), cet écrivain entretient une relation très intime avec le genre réaliste d’autant plus que ses écrits sont inspirés du quotidien de son époque ainsi que des différentes expériences de sa vie personnelle. C’est pour cela que La Normandie, région ou Le petit Maupassant a grandi, est un cadre spatial très retrouvé dans ses écrits (« Une vie » 1883), et l’influence que paris a exercé sur Maupassant est également très visible dans ces romans où les actions se déroulent dans la ville des lumières (Bel-Ami, 1885).
Par ailleurs, quelques souvenirs de Maupassant concernant la guerre de 1870 ainsi que de l’occupation allemande représentent les thèmes de plusieurs de ses productions (« Boule de suif » 1880, « Mademoiselle Fifi » 1882). De plus, il nous arrive de retrouver l’auteur dans le personnage. Le pessimisme, la mort, la folie et la dépression, tout le côté sombre et ténébreux de sa personnalité se confond avec celle de ses personnages et transparait dans ses œuvres, plus réalistement que jamais, attaquant la religion, l’homme et dénonçant une société qui, d’après lui, est révolue (« La Petite Roque » 1885, « Fort comme la mort » 1889