Générations
Trois documents récents exposent le rapport entre les grands-parents et leurs petits-enfants : il s’agit d’un article de presse du quotidien Libération écrit par Marie-Joëlle Gros et Catherine Mallaval en 2009 au titre révélateur
: « Tous les seniors ne sont pas des grands-parents gâteaux », de la présentation du sujet de Pascal Pistacio « Le rôle des grands-parents » diffusé dans l’émission « Les Maternelles » sur France 5 en 2005 et d’une photographie présentant une grand-mère et sa petite-fille. Notre corpus se compose également d’un poème de Victor Hugo consacré à ses deux petits-enfants dans le recueil L’art d’être grand-père et intitulé « Georges et Jeanne » (publié en 1877). Le problème que posent nos documents est à mettre en rapport avec l’évolution de la société : les grands-parents ontils eux aussi changé ? Pour répondre à cette question, nous analyserons la nouveauté de leur statut puis nous nous demanderons si cette dernière affecte les liens avec leurs petits-enfants.
Proposition de rédaction du développement
Le statut des grands-parents s’est modifié comme le met en valeur notre corpus dont les trois textes évoquent les grands-parents d’autrefois, explicitement comme Victor Hugo en grand-père admiratif de ses petits-enfants : il contemple Georges et Jeanne pendant leur sommeil, s’empresse de les rejoindre quand ils l’appellent. Le poète s’attendrit et s’imagine leurs rêves pleins de jeux et de gâteaux. Cette image du grand-père rejoint celle que brossent les journalistes de Libération et de l’émission « Les Maternelles » : ils sont dix millions à se comporter comme des grands-parents traditionnels, c’est-à-dire être fiers de leurs petits-enfants qu’ils gardent pendant les vacances ou ponctuellement, à aimer les fêtes familiales et à se faire appeler « papy » et « mamie ».