Relations intergénérationnelles

D’une génération à l’autre, les idées, les valeurs, les comportements divergent. Ce qui entraine dans la plupart des cas, un conflit intergénérationnel. C’est pourquoi nous pouvons nous demander quelles sont ces divergences qui entrainent les conflits ? Tout d’abord, nous chercherons les caractéristiques des différentes générations présentés dans ces documents pour enfin nous intéresser à la réalité des conflits intergénérationnels.

Chaque génération dispose de ses propres caractéristiques, de ses propres valeurs. Ollivier Galland, dans Les Jeunes de 1993, reprends les évènements de Mai 1968, et en fait ressortir que ce soulèvement d’étudiant, partie pour lutter contre la mutation du monde universitaire, se voit également remettre en cause le statut des jeunes dans la société française. Le refus des objectifs forcés par les pouvoirs politique et d’une structure moral périmée sont pour eux sujet de révolte qui leurs permettrons de s’affirmer dans la société pour accéder au statut d’adulte ainsi que de s’affirmer contre la société pour jouer un rôle important dans cette dernière. Alain Dister, dans La Beat Generation de 1997, rejoint l’idée de Galland dans le fait du refus des obligations, des règles, de part la mise en avant d’une des valeurs fondamentales de la Beat Generation étant le désir d’émancipation vis-à-vis des systèmes figés. Sur ce point, les deux générations se trouvent un point comment ; cependant, les deux générations se distingues de part leur comportement. Du côté Mai 68, les révoltes se veulent violentes, ce qui, tout juste dix ans auparavant, était totalement exclu dans la Beat Generation qui selon Dister, prône la valeur du pacifisme. Annie Ernaux, dans Les années, essai autobiographique, publié en 2008, évoque le fait que dans les années 90, du haut de ses 50 ans, lorsqu’elle écoutait parler ses enfants, elle ressentait de leur part une mise à distance ironique du monde. Idée illustrée quelques années