Géographie Japon
Une société bien préparée à affronter les risques majeurs ?
Le séisme a-t-il surpris les Japonais ?
Une culture du risque existe au japon, c’est-à-dire que les risques sont connus, évalués, prévenus (système de détection en haute mer), des systèmes de protection existent.Tous les premier septembre, c’est la journée nationale d'entraînement à la prévention des désastres en mémoire du séisme de Tokyo de 1923 (plus de 142 800 victimes). A retenir aussi le séisme de
Kobé (1995- plus de 6000 victimes)
Mais les limites des protections anti tsunami sont apparues crûment le 11 mars. Ces tonnes de béton coulées le long des littoraux ont paru peu efficaces. Les mesures de prévention semblent devoir être privilégiées sur les mesures de protection. Les normes de construction antisismiques des gratte-ciel tokyoïtes ont paru plus efficaces
Les fuites radioactives à Fukushima révèlent la vulnérabilité énergétique et environnementale du Japon.
Pourquoi prendre le risque de construire une centrale nucléaire dans une zone que l’on sait à proximité d’une faille géologique, dans une région à forte activité sismique? Pourquoi la construire sur le littoral alors que la probabilité qu’un tsunami ne le dévaste, n’est pas nulle? Pourquoi prendre le risque de devoir faire face à une convergence de situations à hauts risques – séisme + tsunami, comme ce fut le cas le 11 mars – et à la démultiplication de conséquences catastrophiques ?
Une option radicale consisterait à décider la fin du nucléaire. Pour le Japon, le choix n’est pas si simple. Les 127 millions d’habitants de l’archipel consomment chaque année