Amélie AVENUE 1eS2

Français – Question sur corpus

En comparant ces cinq extraits de roman vous vous interrogerez sur la notion de « héros »

Le corpus qui nous est présenté comporte cinq textes : un extrait du chapitre 2 du roman Candide de Voltaire écrit en 1759 ; un extrait du roman de Stendahl de 1894 Lucien Leuwen ; un extrait de L'espoir écrit par André Malraux en 1937 ; un extrait de Molloy de Samuel Beckett en 1951 et enfin un extrait de Le procès verbal de Jean-Marie-Gustave Le Clézio écrit en 1963.
Dans ces cinq textes ressort la notion de héros que nous allons étudier à travers les personnages de ces différents romans.

Dans les quatre premiers textes, les personnages peuvent être qualifiés d'antihéros : des personnages sans prise sur leur destin.
Candide illustre parfaitement l'antihéros : le portrait du personnage qui nous est dressé est celui d'un homme prisonnier, et la seule liberté qui lui est donnée est celle de choisir entre « recevoir à la fois douze balles de plomb dans la cervelle » ou « d'être fustigé trente-six fois par tout le régiment » lignes 10 à 12. L'auteur se moque de ce manque de liberté : « en vertu du don de Dieu qu'on nomme liberté » lignes 14-15. En dernier lieu, le héros fait le choix de supplier « qu'on voulût bien avoir la volonté de lui casser la tête », le seul choix qu'il aie est celui de sa mort.
Dans le deuxième texte, il s'agit à nouveau d'un antihéros, sans repères dans le décor décrit par l'auteur. Il apparaît comme faible et sans volonté lorsqu'il est comme enchanté par le regard de « la jeune femme blonde » ligne 9 qu'il aperçoit à travers la fenêtre. L’extrait se termine sur une action ridicule du personnage, son cheval « glissa, tomba et le jeta à terre » ligne 29-30.
Dans le troisième texte, le héros est différent mais ne peut cependant pas être qualifié de héros positif. Il s'agit d'un héros moderne, apparu après des faits historiques traumatisants et l'essor de la psychanalyse qu'on remarque