Halterophilie
En compétition, deux mouvements sont évalués : l'arraché et l'épaulé-jeté. L'athlète dispose de trois essais pour chaque mouvement. La somme du meilleur essai réalisé par l'athlète à l'arraché et du meilleur essai à l'épaulé-jeté donne le total olympique. L'athlète ayant le meilleur total olympique de sa catégorie de poids de corps l'emporte.
L'haltérophilie est à l'heure actuelle l'unique sport de force inscrit au programme des Jeux olympiques. C'est un sport universel, pratiqué dans un très grand nombre de pays, mais c'est en Grèce, en Arménie, en Turquie et en Bulgarie qu'il est le plus populaire. La Russie, l'Iran, la Chine et les pays d'Europe de l'Est comptent également beaucoup d'haltérophiles de très haut niveau.
La « force athlétique » dont les pratiquant se nomment « dynamophiles » (powerlifting en anglais) est une autre forme de lever de poids qui consiste également à lever des barres, mais qui se distingue par ses mouvements plus basiques et où les charges sont plus lourdes.
Perikles Kakousis aux Jeux olympiques de 1904.
Les tentatives d'évaluation de la force physique des hommes sont très anciennes. Les épreuves traditionnelles de force en sont aujourd'hui les témoins encore bien vivants.
À partir du xixe siècle, certains hommes forts acquièrent une grande notoriété et popularisent les poids et haltères, notamment en Allemagne, en Autriche et en France. Dès lors, on tente de codifier les poids et les mouvements afin de pouvoir comparer et classer les performances des athlètes. Des clubs d'haltérophile voient le jour en Allemagne dès le début des années 1880 mais c'est à Londres que se tient en 1887 le premier concours. Les premiers championnats d'Europe sont organisés à Rotterdam en 1896.
L'haltérophilie est présente dès les