Hamlet, commentaire du monologue du roi claudius
Quelle personnalité se dégage à travers ce monologue ? Dans un premier temps nous aborderons la confession du roi et de son âme criminelle, ensuite nous verrons que c’est un personnage aux aspirations contradictoires.
Le monologue du roi que nous traiterons dans cette première partie, nous informe de ses véritables sentiments, il se confie à nous, sur son crime. Tout d’abord, le roi avoue enfin le crime qu’il a commis. Dès le commencement, la première phrase nous interpelle « Oh ! Mon crime est fétide : il empeste le ciel même ; il porte avec lui la première, la plus ancienne malédiction, celle du fratricide !... » (lignes 41 à 44). Le terme de fratricide qu’emploie Claudius est très fort, cela souligne que le roi ne veut plus le garder pour lui. On a aussi une personnification de son âme qui nous prouve qu’il est emprisonné dans cette pensé à la ligne 73 « en te débattant pour être libre ». En effet le roi a beaucoup de remords et il culpabilise sur la mort de son frère, tout au long du monologue le champ lexical du pardon se déploie : « Oh ! Mon crime est fétide » (ligne 42), « Les cieux cléments » (ligne 51), « la miséricorde » (ligne 52) et « pardonné » (ligne 61). Et aussi beaucoup de questions rhétoriques y sont présentes « est qu’il n’y a pas assez