Hamlet
Le roi de Danemark, le père d'Hamlet, est mort récemment ; son frère Claudius l'a remplacé comme roi1 et, moins de deux mois après2, a épousé Gertrude, la veuve de son frère3. Le spectre du roi apparaît alors et révèle à son fils qu'il a été tué par Claudius. Hamlet doit venger son père et, pour mener à bien sa tâche, simule la folie. Mais il semble incapable d'agir et, devant l'étrangeté de son comportement, l'on en vient à se demander dans quelle mesure il a conservé sa raison. On met cette folie passagère sur le compte de l’amour qu’il porterait à Ophélie, fille de Polonius, chambellan et conseiller du roi.
Hamlet a fait l'objet d'analyses critiques extrêmement nombreuses et variées, psychanalytiques, thématiques, stylistiques, historiques...
La plupart des événements de l’intrigue sont le fruit de l'imagination de Shakespeare, mais la pièce a plusieurs sources potentielles.
Saxo Grammaticus[modifier]
Vers 1200, Saxo Grammaticus raconte dans sa Gesta Danorum l'histoire d'Amleth, assez proche de celle de Shakespeare. Il est assez improbable que Shakespeare ait eu une connaissance directe du texte de Saxo Grammaticus, mais il est possible qu’il en ait eu des échos.
Hamlet[modifier]
Le roi Horvendil est assassiné par son frère Fengo, qui épouse ensuite Gerutha, la veuve de sa victime. Le fils d’Horvendil, Amleth (ou Amblett, Hamblet ou encore Hamlet, selon les versions4), feint alors la folie afin d’être épargné. Il évite le piège d’une jeune fille puis tue un espion dissimulé dans la chambre de sa mère. Amleth parvient à intercepter un courrier destiné au roi d'Angleterre et commanditant son assassinat, ce sont