1906-1975 Issue d’une famille de la bourgeoisie juive assimilée. Le père est ingénieur .Grand-père maternel importateur de thé russe, et l’autre dirigeant de la communauté juive et conseiller municipal. Lien avec le monde de la tradition, juif, et en même temps une intégration à la société allemande, puisqu’il a des activités politiques.
Elle grandit dans un milieu libéral avec quelques traces du religieux.
Elle étudie le grec, le latin, la théologie chrétienne, et fera sa thèse de doctorat sur le concept d’amour chez St Augustin.
Politiquement, elle va fréquenter les milieux du sionisme, elle aura un engagement net, elle va aider des enfants à partir en Palestine, les accompagner par bateau.

Elle quitte l’Allemagne et vit à Paris pendant 8 ans puis après aux USA, en 1941 à NY et 10 ans plus tard elle aura la nationalité américaine.
«Je ne me suis jamais sentie une femme allemande, et il y a bien longtemps que j’ai cessé de me sentir une femme juive... à savoir celle qui viens d’ailleurs».

Plusieurs idées fondamentales : notamment on doit penser la politique à partir du sens commun (vocabulaire de Kant).
On doit penser aussi la question de la pluralité de la question humaine, et cette idée des sens communs doit être pensé selon la question des limites- Hubris: la démesure, il faut résister à cette tentation de l’hubris. «Les hommes sont peut être les maîtres du monde, mais ils ne sont pas les créateurs du monde».
C’est une manière de poser des limites de l’ivresse de l’humain sur terre mais aussi dans le jeu politique.
(Crise de la modernité tient au fait que les limites ont été franchies, dynamitées.

Le sens commun: l’idée qu’on partage le monde avec autrui, la politique est l’organisation du partage du monde. La question de l’intersubjectivité: lien, communication, qui font la qualité d’être du politique.

Question de la crise de la modernité «la tragédie commença quand il s’avéra qu’il n’y avait aucune conscience pour hériter et questionner,