Hanri macé
Le dialogue fictif expose le plaisir que prend Marot à l'écriture poétique. Il définit la fonction du poète par une périphrase : "la personne …ente". Par la métaphore du jardinage, refuse les jeux de mots gratuits (contrairement aux Grands Rhétoriqueurs). Ainsi, si le poète ne gagne pas sa vie en rimant, il gagne le plaisir de l'écriture et quant à l'utilité publique de la poésie il affirme que la poésie s'écoute, est musique. Eloge d'une poésie qui procure un plaisir vital : hyperbole, ne peut passer ½ journée sans écrire. Mais son corps reste pauvre : il faut aussi lui donner à manger et à boire. Poésie qui se présente comme épanouissement et indissociable du rire.
Marot arrache la poésie à la sphère de l'utilité publique pour en faire une source de plaisir individuel. La jouissance euphonique semble une justification suffisante. Il affirme alors que le poème est sa propre récompense. C'est donc un échange poétique et non commercial qui se met en place, en construisant une relation de poète à poète. L'épitaphe finale ("Afin qu'on die") construit une communauté de poètes, suscite d'autres poèmes : mis en abyme de l'écriture et production ininterrompue ("rimassa, rima, rimona"). C'est pour la poésie que l'on écrit, pour que la production poétique se perpétue, François Ier le comprend. Création d'une communauté de l'abondance : biens (provoque bonheur du roi et du poète), rimes (ou lexicale), poètes.
Enjeux du texte
Ambiguïté de la demande :
Soutien financier : Roi poète, connaît le plaisir de la rime : il y a connivence entre poète.
Ecrit avant tout pour la poésie et pour que la production se perpétue : éloge de la poésie caractérisé par l'abondance.
Nouvelle fonction du poète qui se met en