Hans-rudolph merz
En publique c’est un homme franc, direct et attachant même. Mais au fond c’est un homme qui n’a pas vraiment l’habitude d’être proche du peuple et qu’on le définie souvent de « gamin malicieux rendu maladroit par le sérieux ». Et sans cesse se pose cette question : est-il un vrai candide ou un faux naïf cachant bien son jeu ? Ou encore, sur le plan politique, comment a-t-il pu être élu sans jamais vraiment être sur le devant de la scène ? Une fois, au conseil des Etats en 1997, puis au conseil fédéral en 2003. En 6 ans au conseil fédéral, il aura en tout cas multiplié des déclarations qui ont surpris les spécialistes de communication car il réfléchit souvent de façon malhabile. Comme lorsqu’il revient de Libye sans les otages. Dans cette affaire, heureusement il n’a pas vendu la Suisse mais l’a toutefois ridiculisée car il a dû présenter ses excuses devant Kadhafi. Cet homme est parti en costard et est revenu en caleçons et a laissé à Tripoli son haleine de Ricola. De plus, la Suisse a été ensuite humiliée par les Etats-Unis : ils ont menacé UBS d’une amende de 800 millions d’euros car la banque refusait de dévoiler les noms d'une dizaine de milliers de riches clients américains soupçonnés d'évasion fiscale. Le chef du département des finances et le secret bancaire sont dans la tourmente, la suisse est « déshonorée, déculottée, isolée, à genoux ». Mais encore, cet individu n’a pas augmenté la rente des personnes âgées depuis 7 ans. Il fait honte à ce si beau pays ! Après sa crise cardiaque en 2008, il revient dans les affaires pour assurer son poste, mais la gestion et la communication sont désastreuses. Le ministre démissionne. « La franchise est toujours indéniable même si en politique c’est bien connu ce n’est pas toujours un gage de succès. ». Agir pour le bien du peuple sans penser à s'enrichir au passage, seule Mère Theresa ou d'autres l'ont