Harcelement scolaire
Préparées, dans la continuité des États généraux sur la sécurité à l’École, par les travaux d’Éric Debarbieux et par de nombreuses réunions de travail depuis le mois de janvier, ces assises ont pour objectif de lever le tabou du harcèlement à l'École, dont une récente enquête de victimation a révélé qu’il concernait plus d’un enfant sur dix en école primaire.
Combattue dans la plupart des pays développés, dénoncée par tous les spécialistes de l’enfance qui s’accordent pour en décrire les effets destructeurs sur la personnalité et sur la réussite scolaire, cette violence entre pairs, faite de brutalités physiques et d’humiliations psychologiques, a trop longtemps été passée sous silence, voire tolérée : elle va désormais faire l’objet d’une politique nationale, pour la première fois en France.
Devant 350 personnes, représentant l’ensemble de la communauté éducative élargie à ses principaux partenaires, à des praticiens de la pédopsychiatrie et à des membres de la santé scolaire, qui vont participer à des séances plénières et à des ateliers, le ministre a présenté les principales propositions qu’il entend mettre en œuvre dès la rentrée scolaire prochaine :
connaître et faire reconnaître le harcèlement par la communauté éducative adulte faire de la prévention du harcèlement à l’École l’affaire de tous construire et expérimenter une politique globale d’amélioration du climat scolaire et de lutte contre le harcèlement sur la base du volontariat des procédures pour traiter les cas de harcèlement avérés intégrer dans les formations initiales la question du repérage et du traitement du harcèlement
Connaître et faire reconnaître le