Hard discount
Le hard-discount dans tous ses états
Depuis le début des années 90 et l'arrivée d'enseignes tels que Netto, Lidl, Aldi ou encore ED les performances des maxi discounters ont considérablement évoluées. De façons progressives dans un premier temps, puis assez irrégulièrement après 2002. On remarque tout d'abord que le nombre d'unités a fortement augmenté puisqu'en 1990, le nombre d'unités s'élevait à 166 alors qu'en 2011 on dépasser les 4700 unités. En 2006, 68,5% des ménages français déclarent fréquenter régulièrement un maxi discount contre 38% en 1998, soit presque le double en seulement 8 ans. Si le hard-discount représente aujourd'hui une part de marché de 14,3% en valeur contre 1,6% en 1992, il est en revanche à 22% en volume. Sur certaines catégories de produits en 2006, certains aliments tels que les surgelés obtiennent une part de marché intéressante de 20,1%. En 2009, certaines catégories atteindraient même les 50%.
Ces derniers temps, on observe une baisse croissante de la réussite du hard-discount et les enseignes françaises souffrent de cette situation. Les produits de base vendus par les magasins de hard-discount sont les plus touchés par la déflation. Ces difficultés sont notamment causées par la loi de modernisation de l'économie. Les enseignes ont dû baisser leur prix et l'avantage concurrentiel du hard-discount a perdu de son impact et explique sans doute la baisse de leur image globale. En 2009, la part de marché en France a notamment reculé à 14,1% en valeur contre 14,3% en 2008. Le panier moyen a lui aussi a connu une baisse durant cette période passant à 22,3€ contre 23,1€ en 2008.
Pour remédier à cela, les différentes enseignes ont dû s'adapter aux changements et aux différents modes de consommation. Pour se faire, les maxi discompteurs n'ont eu d'autres choix que de suivre certaines tendances. Il leur fallait modifier la vision que les gens ont du hard-discount pour les