Harpagon
Harpagon apparait comme un bourgeois très suspicieux, qui ne contrôle pas son avarice. Le valet étant confronté à ce dernier se montre insolent puisqu’à chaque ordre, il demande une justification, Puis, il joue le raisonneur, ce qui est une preuve d’impertinence pour un valet. Ce raisonnement est renforcé par ses affirmations quand il répond à harpagon « je dis que » vers 72. Ensuite, même si ce n’est qu’un valet, il ose poser des questions à son maître, ce qui n’est pas une marque de politesse dans un tel cas. Il a aussi l’audace de l’insulter, ceci montre son arrogance : « la peste soit de l’avarice et des avaricieux » vers 66. Pour finir, il se moque d’Harpagon : « je parle à mon bonnet » vers 85 et « Tenez, voilà encore une poche » vers 99. Ce caractère énerve encore plus Harpagon qui réagit au caractère audacieux de la flèche en se montrant impératif, ex : « sors d’ici », « montres moi ». Il crie après la Flèche en utilisant des exclamations « ha, ha! ». Le comique apparaît dans son langage familier « filou », « pendard », « coquin ». Cette scène par sa tonalité, par le langage des personnages, pour les jeux de scène, par la situation même de conflit et surtout par le caractère d’Harpagon est bien une scène comique dans laquelle le valet ose déstabiliser son maître. Cette scène permet de présenter le personnage principal et de montrer son caractère hyperbolique. En utilisant le registre comique, Molière a non seulement voulu nous divertir, mais aussi nous présenter les ravages causés par